Éolienne offshore en mer du Nord multiplier par 4 d'ici 2030
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L’objectif de devenir la « centrale électrique verte de l’Europe :
Mercredi 18 mai, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark ont annoncé vouloir installer d’ici à 2050 près de 150 gigawatts d’éoliennes en mer du Nord.
L’objectif est de devenir la « centrale électrique verte de l’Europe » afin de se passer d’hydrocarbures russes.
la première ministre danoise, Mette Frederiksen, aux côtés du chancelier allemand, Olaf Scholz, et des premiers ministres néerlandais et belge, Mark Rutte et Alexander De Croo, ainsi que de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen ont déclaré : « Nous voulons multiplier par quatre notre capacité totale dans l’éolien en mer d’ici à 2030 et par dix d’ici à 2050 »
Qu’en dit la déclaration ?
Selon la déclaration de Mme Frederiksen lors d’une conférence de presse à Esbjerg un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a été fixé pour 2030.
Selon les quatre signataires, 150 gigawatts d’éolien offshore pourraient alimenter 230 millions de foyers. En utilisant les éoliennes offshore les plus puissantes du marché aujourd’hui, 150 gigawatts de puissance équivaut à environ 15 000 à 20 000 éoliennes.
À eux seuls, les quatre pays représentent la moitié de l’objectif que s’est fixé l’UE pour l’éolien en mer d’ici à 2050. Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030, selon la déclaration.
Les résultats envisagés :
Selon les quatre signataires, 150 gigawatts d’éolien offshore pourraient alimenter 230 millions de foyers. En utilisant les éoliennes offshore les plus puissantes du marché aujourd’hui, 150 gigawatts de puissance équivaut à environ 15 000 à 20 000 éoliennes.
L’annonce a été combinée avec un plan de 210 milliards d’euros proposé par la Commission européenne pour accélérer les énergies renouvelables et les économies d’énergie afin de sevrer les importations de gaz russe « le plus rapidement possible” en réponse à la guerre en Ukraine.
L’Europe a annoncé qu’elle cesserait d’importer du charbon russe à partir d’août de l’année prochaine, et les États membres discutent d’un embargo pétrolier à la fin de l’année. Le comité a déclaré en mars qu‘il souhaitait réduire la quantité de gaz russe qu’il achète des deux tiers cette année et le tout d’ici 2030.
La Commission européenne a également proposé mercredi de relever l’objectif de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, qui passerait de 40% à 45%. Sur le plan climatique, l’UE vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 et à devenir neutre en carbone d’ici 2050.
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